Par un matin plutôt frisquet

Messages : 151 Date d'inscription : 31/07/2008

Continuer tout droit et tourné à votre gauche à la troisième rue. Une feuille à la main et le capuchon de ma veste remonté sur ma tête, j'essayais de me rendre à mon entretien pour obtenir un job comme serveuse dans un petit restaurant du coin. Du coin...Le coin très loin du centre des 4400 oui.

N'ayant pas de voiture pour me rendre et les autobus passant trop tard, je devais marcher. Très tôt. Trop tôt. Moi qui avait pris l'habitude de faire la grâce matinée depuis que j'étais réapparu. Mon entretien était à 7h45. Juste avant que le restaurant ouvre pour offrir le déjeuner. Étant à environ 45 minutes du centre, j'avais du me lever vers 6h00, le temps de me préparer.

Voilà pourquoi je me promenais, vers 7h00 du matin, assez frais, en plein milieu d'un quartier que je n'avais jamais visité. J'essayais tant bien que mal de suivre la carte que j'avais imprimé hier. Rendu à la troisième rue, je regardai à ma gauche. Un cul-de-sac. Quoi ?! Cette rue était supposé me mené à une autre rue qui mènerait à la Principale. Bon, décidemment, j'étais perdu. Et c'est à ce moment là que mes dents commencèrent à claquer...

Messages : 10 Date d'inscription : 22/07/2009

7 heure du matin, pas de meilleur temps pour faire son jogging matinal et aller se chercher un croissant frais du jour au beurre à la boulangerie non loin d'ici. L'air était frais et le soleil était levé depuis 4 heure ce matin mais était caché par un nuage qui nous privait de sa chaleur.

Tourne un coin puis un autre et j'arrivai sur la rue où j'avais mon appartement ou plutôt, où j'ai mon appartement. Tournant le coin de rue, je vis une personne qui était certainement une fille. Je m'approchai en enlevant mes écouteurs. J'essaiyais de faire du bruit pour ne pas lui faire faire le saut.

Je m'approchais toujours serrant mon sac contenant mon croissant dans mes mains pour faire du bruit mais elle n'avait pas l'air de faire quoi que ce soit comme si elle ne l'entendait pas. Je Lui mis la main sur l'épaule et ouvrit la bouche pour dire quelques mots.

Escusez-moi, mais vous me paraissez perdue, peut-être que je pourrais vous aider?

Messages : 151 Date d'inscription : 31/07/2008

Je soupirais à de nombreuses reprises. C'était vraiment pathétique. J'étais perdu, dans un quartier qui ne me disait tout simplement rien, et j'allais manquer mon entretien. Espèce de site qui est supposé nous donner la bonne direction mais qui donne la plus mauvaise. Je rageais intérieurement et essayais de chercher une solution pour me sortir d'ici quand une main se posa sur mon épaule.

On m'a toujours dit que j'avais beaucoup de réflexes. Beaucoup trop. Ma mère m'avait obligé à suivre des cours d'auto-défense quand j'étais plus petite. Je pris alors le bras la personne derrière moi et la fit passer par-dessus mon épaule. Elle était maintenant couché sur le dos, devant moi. Et ne semblait en aucun cas vouloir m'agresser. Oups... Je m'agenouyai près du jeune homme qui peinait à se relever. Je l'aidais à se relever tout en maudissant mes réflexes.

- Je suis vraiment vraiment désoler, dis-je avant de me mordre la lèvre inférieur.

Messages : 10 Date d'inscription : 22/07/2009

Elle était plus forte qu'elle ne le faisait croire, en deux temps trois mouvement, je me retrouvai par terre et elle, agenouillée à mes côtés. Quand je fus relevé, je me rendis compte que je n'avais plus de croisant mais plutôt un galette qui n'était plus très appétissante. Je me craquai le dos qui me faisait aussi mal que lorsque l'on se fait plaquai au football.

-Je suis vraiment désolée.

Quand j'entendis ça je ne pus m'empêcher de sourire. Cette situation était plutôt drôle en fait. Je devais peser dans les 150 livres et elle je ne saurais le dire mais elle n'était pas bien grosse, pas du tout en fait. C'était plutôt dur de croire qu'une jeune femme avec des courbes parfaites comme elle pouvait me soulever.

Wow, vous faites souvent ça aux gens qui veulent vous aider, lui dis-je avec le sourire.

Messages : 151 Date d'inscription : 31/07/2008

Je ria quelque peu, complètement gêné. Je me maudissais encore. Mais bon. Ce qui était fait, était fait. Revenir en hier était impossible. Alors à quoi bon ressasser le passé. Bon, eh voilà que je devenais phylosophique. C'était le froid. Voilà. Il m'avait complètement gelé la moitié du cerveau et je réagissais trop vite et je pensais n'importe quoi.

Parlant du froid, il demeurait encore. Je croisai alors les bras, essayant de retenir le peu de chaleur que ma veste me procurait. On ne pouvait dire que ce vêtements était fait pour cette température glaciale. Et ce jeune homme qui faisait son jogging. Bon, en courant on devait avoir moins froid.

- Non, seulement à ceux qui me surprenne, dis-je en lui renvoyant son sourire.

Messages : 10 Date d'inscription : 22/07/2009

Je sais je peux être surprenant quand je veux. Mais je crois qu'avant m'avoir faites cette passe de karaté, je vous avais demandé si vous vouliez que je vous aide à retourver votre chemin. S'il vous plait donnez-moi une réponse meilleure que de me faire passer par dessus votre épaule gauche s'il vous plait, lui dis-je en souriant.

Jolie femme je devais l'avouer, elle avait de très beaux traits de figure, des cheveux blonds bouclés et des yeux bleus océans. Une jeune femme de 5pi 7 je dirais peut-être moins mais pas plus que ça je crois.

J'arrêtai mon regard sur la feuille qu'elle tenait dans ses mains. Voyant que c'était une feuille de direction, je remarquai l'adresse qui consituait en l'adresse d'un petit resto non loin d'ici. Je me surprenais moi-même, ça ne faisait qu'un mois que j'étais ici et déjà je savais une bonne partie de toute la ville, du moins ce que j'utilisai.

Le restaurant non loin d'ici hein? DÉsolé je n'ai pu m'empêcher de regarder votre feuille. Si vous le permettez, je vais vous accompagner jusque là pour un déjeuné comme le miens est maintenant par-terre.

Messages : 151 Date d'inscription : 31/07/2008

- Hum, ouais, pas de problème ! dis-je en lui renvoyant une autre fois son sourire.

Je commençai à marcher, suivant le jeune homme de près. Me perdre une autre fois ? Non merci. C'était un miracle d'être tombé sur quelqu'un à cette heure, en plein milieu de ce quartier. J'avais encore les bras croisés, me frictionnant les bras à de nombreuses reprises. À chaque respiration, il y avait un nuage de buée qui s'élevait. Maudite température glaciale.

Je me retournai vers le miracle qui était apparu en homme pour venir me sauver. Il était assez large d'épaule et assez mignon, il était difficile de ne pas le remarquer n'y même de lui jeter un regard. Je riai intérieurement et reporta mon regard vers l'avant.

- Alors, vous habitez depuis longtemps ici ?

Messages : 10 Date d'inscription : 22/07/2009

Je me mis à marcher en sa compagnie. Il faisait frisquait maintenant que je venais d'arrêter de courir. Une chance, il ne restait pas beaucoup de chemin à faire. Plus que un coin de rue et nous y étions.

Hum Un mois à peu près.

Épais, maintenant elle pouvait se douter que j'étais un des 4400! Même si elle le savait, comment réagirait-elle? Avec Horreur comme la plupart du monde ou allait-elle me sourire et dire: Où est le problème la dedans? Je ne savais pas...Bon maintenant pourquoi ne pas lui poser la même question on va voir?

Je vous retourne la question, vous habitez seattl depuis longtemps?

Messages : 151 Date d'inscription : 31/07/2008

Je souris tout en glissant mes mains dans la poche avant de ma veste. Un mois. Comment ne pas se douter de quelque chose. Son accente british laissait sous-entendre qu'avant d'être envoyé ici, ses pieds foulaient jour après jour les rues pavées de l'Angleterre. J'avais moi aussi mon propre accent. Au nombre de fois ou on me l'a fait remarqué, je m'en souviens maintenant parfaitement.

-Depuis un mois... dis-je en me retournant vers lui tout en plongeant mon regard dans le sien. On m'a expédié de Sydney jusqu'ici. Évidemment sans mon accord, continuais-je en lui souriant.

Je n'avais aucun problème avec le fait de parler de ce qui m'étais arrivé. Les personnes intelligentes allaient m'accepter comme j'étais et les autres, eh bien sans fausse modestie ils manquaient quelque chose. À cette pensée je ne pu m'empêcher de pouffer tellement c'était stupide comme résonnement.

Messages : 10 Date d'inscription : 22/07/2009

Elle était une des 4400 comme moi. Une chose est sûr, elle n'avait aucun problème à le partager à la populace de seattle, ce qui pourrait être dangereux si elle tombe sur les mauvaises personnes. Je regardai de moi avant de dire...

Et moi de la seconde guerre mondiale en angleterre jusqu'à ici.

La réaction alait sûrement être bizarre mais bon elle ne pouvait m'attaquer ou si oui, je n'avais qu'à reculer le temps et faire comme si je ne lui avais pas dit. Simple mais j'espèrais aucune attaque la première fois s'il vous plait...

Vous n'allez pas me faire passer à nouveau par-dessus vous? Je l'espère du moins, j'aimerais bien garder mes jambes j'y tiens. Et puis, 4400 que vous êtes, devriez comprendre que je n'ai pas l'intention de vous faire de mal.

Messages : 151 Date d'inscription : 31/07/2008

- Cette pensée ne m'a jamais traversée l'esprit !

Je lui envoya un énième sourire. J'avais maintenant oublié le froid qui régnait encore comme un roi sur son royaume. On sentait par contre que le soleil recommencait peu à peu à reprendre ses droits sur le pays. Je retirai la capuche de ma veste et laissa cascader la blondeur qu'était mes cheveux sur mes épaules. Tournant un coin et encore un autre, je vis enfin le restaurant assez respectable qui se dressait là.

- Et je peux savoir le nom de mon sauveur, dis-je en me retournant vers le miracle qui m'avait sauvé.

Messages : 10 Date d'inscription : 22/07/2009

Michael telle est le nom que mes parents ont choisi, lui dis-je en souriant. Alors, puis-je savoir le nom de la jeune femme ravissante, qui a eut la force de me soulever de terre, à qui je dois tout mon respect depuis cet instant?

Beau moment n'est-ce pas? Parler avec une jeune femme magnifique qui était des plus simpathique et avoir la chance d'être encore en un morceau. Tout à fait le genre de fille don tous les gars pourraient rêver: sympathique, belle et qui peut se défendre. Elle devait sûrement dékà être prise et au cas, toujours pratique d'être le maître du temps n'est-ce pas!

Messages : 151 Date d'inscription : 31/07/2008

Tout en l'écoutant parler, je poussai la porte du restaurant. C'était complètement vide évidemment, à cet heure si matinale. L'air s'y fit toute de suite plus chaude. Et je pu enfin respirer sans faire monter de la buée sur mon passage. Alors Michael était donc le nom de mon cher sauveur ? Le regard qu'il portait sur moi m'étrangeais pourtant et j'aurais bien aimé avoir le pouvoirs de lire dans les pensées à cet instant. Mais avant que j'ai pu ouvrir la bouche pour répondre, un homme en costard cravate s'avança vers moi et me lança :

- Sarah ! Enfin tu es là. Mais qu'est-ce que tu faisais ?

Il me disait ça sur un ton qu'il voulait sympathique. Mais je le trouvais un peu trop psychopate. Du genre qui connait tout tes mouvements et les endroits que tu as visités. Plutôt effrayant en fait. Me retournant vers Michael, je ne pus m'empêcher de lui envoyer un petit sourire complice.

- Je crois bien que c'est mon nom...Je reviens volontier partager le déjeuner avec vous après cette petite entrevue, lui murmurais-je en lui envoyant un clin d'oeil.

Je me retourna vers l'homme qui semblait être mon patron. En lui souriant je me dirigeai vers le bureau d'ou il semblait venir. Je sentais le regard de l'homme se poser sur mon dos et je savais qu'il regardait ensuite Michael avec étonnement. Normal, qu'elle jeune femme se promenais en compagnie d'un beau jeune homme à cet heure ? Cet avec cette idée que je m'assoyai sur la chaise devant le bureau et entendis le patron refermer la porte derrière lui.