The 4400
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The 4400

Au cours du siècle dernier, des milliers de personnes ont mystérieusement disparu. Soudainement, 4400 personnes portées disparues réapparaissent à Seattle telles qu'elles étaient au moment de leur disparition... mais ils ne se souviennent de rien.
 
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 Nellie Lindberg, petit soleil de Suède

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2 participants
AuteurMessage
Nellie Lindberg

Nellie Lindberg


Messages : 12
Date d'inscription : 22/07/2009

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MessageSujet: Nellie Lindberg, petit soleil de Suède   Nellie Lindberg, petit soleil de Suède Icon_minitimeMer 22 Juil - 23:42

Prénom : Nellie

Nom : Lindberg

Âge : 16 ans

Sexe : Féminin


Localisation (avant la disparition) : Stockvik, Suède

Date de disparition : 26 septembre 1907


Histoire :

Un petit village aux abords du golfe de Botnie. De vents et de pierres. De plaines verdoyantes et de jolies fleurs. Le chef-lieu de la commune renaissant peu à peu de ses cendres, les habitants de Stockvik étaient peu nombreux et pour le moins qu’on puisse dire assez pauvres. Le commerce allait très mal depuis l'incendie de Sundsvall, ce qui avait de grands impacts économiques sur les commerçants du village, dont mon père.Tout ce que Stockvik possédait se résumait à cette minuscule église en pierre, qui contenait sans peine la totalité de ses gens. Un village charmant et coquet malgré les temps durs, qui a baigné mon enfance et une bonne partie de mon adolescence dans une atmosphère de douceur aux parfums floraux. À mon image. Bien évidemment, je fus élevée selon les coutumes de l’époque et de l’image de la femme en 1900. J’étais discrète et polie. Enfin, c’est ce que les gens du deuxième millénaire penseraient. Seulement j’étais de loin la plus rebelle de mes sœurs et consœurs. J’étais jolie, coquette et incroyablement vivante.

Toujours réprimandé par les sœurs qui nous éduquaient, mes parents qui tentaient d’en faire de même, j’avais fini par franchir toutes les limites du monde instauré, cherchant encore et encore mes propres barrières. Indépendante et énergique, je restais tout de même une grande travailleuse dans l’âme. Je cousais et cuisinais mieux que personne et grâce à mon père, je savais lire et écrire de façon très satisfaisante pour l’époque. Malgré mon fort caractère, je me savais aimée. Énormément. Mon père était aussi doux que patient et ma mère, belle et forte. Les sœurs, quant à elles, ne pouvaient s’empêcher de sourire en me voyant. Même lorsqu’elles me punissaient, je savais que c’était à contrecœur. J’étais particulièrement heureuse.

Côté cœur, on me tournait souvent autour mais ni plus. Je n’étais pas en âge de me marier alors je ne pouvais côtoyer des garçons sans que cela soit mal vu. Et puis, je préférais rêvasser à des garçons plus jolis que ceux de mon village. J’aimais bien m’imaginer qu’un beau prince ferait le tour du comté de Västernorrland à la recherche de la femme de sa vie, qu’il viendrait ici à Stockvik et tomberait éperdument amoureux de moi. Mais bien sûr ce n’était que de blonds rêves de jeune fille et très vite, je les délaissai. N’étant pas très terre-à-terre pour autant, j’étais plutôt très réfléchie et observatrice, sans être absente néanmoins. J’étais au contraire bien là. Et je profitais à fond de chaque instant, chaque souffle, chaque minute. Je vivais pour moi et moi seule, sans compromis. Et ça, personne ne pouvait me le reprocher.

Vint l’été 1906. J’avais alors 15 ans et j’étais plus belle que jamais. Les prétendants se multipliaient mais se montraient surtout plus insistants. Parfois cela devenait gênant, mais le pire était de renvoyer ceux qui semblaient m’aimer pour de véritables valeurs à ma personne, et non pour ma beauté. J’étais trop jeune de toute façon pour aimer un garçon et puis, je n’étais certainement pas prête pour un mariage certain. J’avais des parents compréhensibles de ce côté et je savais que j’allais avoir le droit à une opinion, aussi maigre soit-elle. J’avais donc du temps devant moi pour me trouver un bon mari et ça ne m’empêchait certes pas de dormir la nuit. Je savais pourtant en toute plénitude que j’étais avide de liberté et être promise à quelqu’un signait la fin de cette aventure. Ma seule chance résidait dans la possibilité d’un mari aimant et ouvert d’esprit. Et c’est celui-là que j’attendais vaillamment. J’avais bon espoir… jusqu’à ce que mon père meure d’une maladie intraitable à l’époque.

Ce fut un choc pour toute la famille. D’abord parce que l’on ne s’en attendit pas. Il était seulement fiévreux que le lendemain il était déjà trépassé. Ce fut ma mère qui le trouva en ce matin de printemps. Un beau matin où mort et naissance s’entremêlait mélancoliquement, où le goût amer des évènements malheureux nous coinçaient douloureusement dans la gorge, nous empêchant de dire mot. Il pleuvait ce jour-là. Il pleuvait tant mais le soleil était bien haut et très vite nous vîmes un énorme arc-en-ciel. Les six femmes de la maison réunis à la fenêtre de la cuisine pleurèrent et rirent en se serrant dans leurs bras. Notre père avait toujours été aimant envers mes sœurs et moi et avait par-dessus tout voulu notre bonheur absolu. Souffrir davantage n’aurait fait que noircir les vœux de notre défunt père. Il aurait voulu que cela raffermisse les liens déjà fort solides de notre famille. Seulement, nous n’eûmes le temps d’y contribuer après ce doux matin émotif. Ma mère étant désormais veuve et sans un sou, elle n’eut d’autre choix que de nous vendre au diable, pourrais-je dire. Elle nous promit mes quatre autres sœurs et moi à de riches prétendants qui allaient pouvoir subvenir à ses besoins et aux nôtres. Mes fiançailles avec Viktor furent donc fixées.

Viktor. Un homme affable et austère. Moustachu, bourru… et âgé de cinquante ans. Que demander de plus..? Ah oui, il lui manque la moitié des dents et se promène en manteau de fourrure à longueur d’année. C’est tout ? Oh non ! Il a la manie de se passer constamment la langue sur sa moustache, a un horrible tic à l’œil gauche qui le fait loucher régulièrement et mâche inlassablement une chique pour le moins qu’on puisse dire louche. Vicieux, dégoûtant et grognon, c’est un tableau très flatteur de sa personne. Et ce personnage écœurant allait me faire office de mari. C’était tout simplement insupportable. S’il n’avait pas été aussi pervers peut-être que la chose aurait été moins dure, mais ses incessantes allusions à la nuit de noce me faisait tout simplement lever le cœur. Ma seule consolation restait que mes sœurs avaient eu plus de chance que moi : leurs futurs époux s’avéraient pour la plupart de notre génération et celui d’Anna était même assez séduisant. Quoiqu’il en soit, mon mariage était prévu le 26 septembre et je profitai donc des derniers instants qu’il me restait de liberté à les passer dans une famille plus unie que jamais… pour le moment.

Les jours passèrent, les mariages de mes sœurs aussi et bientôt la maison fut vide. Les évènements m’avaient considérablement rapprochée de ma mère et j’avais avec elle une complicité hors du commun. Je passai donc la fin d’août et le mois de septembre seule avec elle. Un temps agréable où ma mère m’apprit tout ce qu’il fallait que je sache avant mon mariage. Elle m’avait clairement fait remarquer qu’il me serait impossible de rester qui j’étais, aussi belle fut ma personnalité. J’en avais pris conscience bien avant cela et c’est amèrement que je vis le reste des jours défiler. Mon mariage se présenta bien trop vite à mon goût et ce n’est qu’une fois la robe enfilée que je réalisai vraiment l’ampleur de tout ce qui m’attendait. Une vie sans couleur, sans joie ni bonheur. Un mari distant et horriblement répugnant. Autant mourir, oui ! Seulement je désirais vivre à un tel point que marié ou non à ce vieux vicieux, je comptais trouver mon bonheur tout de même.

La cérémonie eut lieu à Tunadal. L’intérieur de la majestueuse église ne m’étira qu’un sourire las. La marche nuptiale résonnait sinistrement alors que mon cher mari, quant à lui, souriait de toutes les dents qui lui restaient. Les bancs étaient presque tous vides. Seules les deux premières rangées étaient remplies de visages inconnus qui me souriaient étrangement. Je respirai un bon coup et arrivai enfin à l’autel. Le prête prit la parole un bon moment alors que j’étais perdue je ne sais où. Le «oui je le veux» me ramena brusquement à la réalité. Une réalité dont je ne voulais pas. Non. Je ne pouvais pas. J’avais l’impression qu’on m’écrasait littéralement, qu’on me compressait violemment la cage thoracique. Même si je l’aurais voulu, je n’aurais rien pu prononcer. Tout se défila sous mes yeux en une fraction de seconde. Mon enfance, mes rêves. Mon fameux prince. L’image de mon desséché de fiancé vint troubler le tout avec une violence absurde. Alors que le prête se retournait vers moi pour répéter son charabia, je le coupai sèchement. «Oubliez ça.» L’air hébété, s’apprêtant à répliquer, je le devançai à nouveau en hurlant. «Allez au diable !» Je courus aussi vite que ma robe me le permettait vers les portes de l’église sous les acclamations des invités et les hurlements stridents de Viktor. Les ouvrant à la volée pour les refermer derrière moi dans un vacarme épouvantable, une lumière jaillit aussitôt, cruellement éblouissante. Tentant de me bloquer la vue de mes mains gantées, la noirceur m’enveloppa finalement et des éclats de voix résonnèrent à mes oreilles. C’était la nuit et 3999 personnes confuses tentaient de comprendre.


Description physique : On ne se le cachera pas : j’étais belle dans les années 1900, me voilà tout aussi resplendissante en 2000 (et sans même l’exploit des crèmes antirides, comme vous dites). Mes cheveux blonds et mes yeux bleus typiquement suédois, mon accent ainsi que mes traits me garantissent les regards des garçons peu importe où je vais. Menue, plus ou moins grande, mon sourire est sincère et étincelant. Je me suis très vite accoutumée à la mode d’aujourd’hui, en ajoutant ma touche personnelle. Il m’arrive même de coudre mes propres vêtements en m’inspirant de ceux dans les vitrines. De quoi occupé les samedis où je suis libre..! J’adore les accessoires, les couleurs autant que la sobriété, je fais toujours fraîche et bien habillée. J’ai délaissé les foutus chignons de mon époque, répugnant toute idée d’attacher à nouveau ma belle chevelure. Elle reste donc détachée au quotidien, ormis pour les occasions spéciales. Je porte constamment une chaîne en or ornée d’une belle pierre saphir. Cette chaîne appartenait à ma mère, qui avant appartenait à ma grand-mère et ainsi de suite. C’est tout ce qui me reste de ma famille et de mes origines.

Description psychologique : J’avoue paraître un peu ‘cocotte’ dans votre monde. J’éprouve certaines difficultés à m’adapter à toute cette technologie, ces gadgets et ces bidules qui travaillent à votre place. Le personnel du centre des 4400 m’ont grandement aidé, seulement cela ne fait qu’un mois que j’ai fait un saut d'un siècle dans le temps, alors il ne faut pas trop m’en demandé. Je suis néanmoins restée la même, accentuant par la même occasion ma forte personnalité qui était grandement à l’étroit dans les années 1900. Je suis donc une fille souriante, débordante de vie et indépendante. Toujours prête pour de nouvelles sensations et bien qu’un peu naïve sur les bords en ce nouveau monde, particulièrement attachante. Je trace mon chemin, accumule la sagesse et le vécu. Je suis enfin heureuse et personne ne pourra me gâcher ce bonheur. Comptez sur moi.


Passe-temps : Pour l’instant, je passe la plus claire partit de mon temps à reprendre le temps perdu et à m’adapter à cette société étrange, mais dans mes temps libres, je suis la mode et créer mes propres vêtements. Je viens également de terminer des cours intensifs de langue. Ainsi je peux parler anglais couramment, bien que mon accent ne trompe personne sur mes origines européennes. Je me suis aussi découverte une passion pour la photographie. J’ai pu m’acheter un appareil grâce à l’argent prêté par le gouvernement pour les 4400. Je travaille aussi comme serveuse dans un cybercafé près du centre, ce qui me permettra bientôt d’avoir une chambre sur le campus du lycée que je viens d’intégrer. Puisque évidemment la chambre n’est pas comprise avec les études payées par le gouvernement et que je ne compte pas passer ma vie au centre…!


Qualités : Simple, vivante et surprenante.

Défauts : Naïve, perdue et têtue.

Autres (non-obligatoire) : Célib’ pour le moment..!


Description de la disparition : À peine avais-je refermé les portes de l’église de Tunadal où je venais de peu d’échapper à un horrible mariage forcé, qu’une lumière blafarde et aveuglante me frappa, me propulsant à un continent de là, dans une autre époque… et dans un tout autre monde.

Description du pouvoir : Je contrôle l’eau. Pas très puissant vous croyez ? Je peux assécher d’un simplement hochement de tête toute l’eau qui vous traverse le corps, vous assurant une mort immédiate. Pas assez souffrant, peut-être ? Je peux toujours remplir votre tête d’eau comme un ballon jusqu’à ce qu’elle n’explose. Fort plus drôle, en tout cas ! Mais non voyons, je blague. Le pire qui pourrait vous arriver… c’est une bonne douche froide.


Dernière édition par Nellie Lindberg le Jeu 23 Juil - 15:26, édité 1 fois
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Messages : 10
Date d'inscription : 26/07/2008

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MessageSujet: Re: Nellie Lindberg, petit soleil de Suède   Nellie Lindberg, petit soleil de Suède Icon_minitimeJeu 23 Juil - 2:39

Belle présentation. Tu es ACCEPTÉE.
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